C’est une bonne nouvelle en Europe : depuis plusieurs mois, les recrutements de pilotes sont repartis à la hausse tandis que dans le reste du monde, la demande est assez soutenue. Comme toujours, l’emploi en compagnie recouvre des situations bien différentes ; entre un emploi stable, bien rémunéré, avec un planning programmé et des boulots où le pilote travaille comme un forcené. Il y a les emplois du bout du monde où le pilote est un mois sur deux en activité, où il peut travailler à la limite des réglementations en frôlant les 900 heures de vol effectuées par an. À l’inverse, il existe des jobs ou le pilote vole à peine une quarantaine d’heures par mois… Il y a des compagnies qui « offrent » des QT mais dans la grande majorité des cas, elles l’exigent. De plus en plus, elles réclament de l’expérience sur type, très difficile à construire pour un jeune pilote. Impossible donc de suivre une voie tracée, chaque candidat à l’entrée dans la carrière doit définir sa propre stratégie.
La recherche d’un emploi est, on vient de le voir, faite d’un peu de méthodologie. Il faut donc repérer les compagnies, savoir quels sont leurs réseaux, quelle est leur flotte, quelles sont leurs dernières acquisitions, etc.
[…]