La difficulté quand j’essaye un avion-école est de me glisser dans la peau d’un instructeur car je n’en ai ni le talent et les qualifications, ni la patience. C’est du reste pourquoi je considère toujours avec le plus grand respect tous nos instructeurs bénévoles qui consacrent l’essentiel de leur temps libre à rabâcher les mêmes choses, sans jamais se fâcher, jusqu’à ce que le b.a.-ba du pilotage soit enfin entré dans les cervelles plus ou moins réceptives de certains. Quant à me glisser dans la peau d’un élève, cela me ramènerait si loin en arrière que je ne saurais dire ce qui est obsolète ou ne l’est pas en matière de formation et de pilotage, d’autant que j’ai personnellement évolué vers une aviation résolument moderne dès l’arrivée des matériels Garmin, en me débarrassant des vieilles lunes sans hésiter une seule seconde.
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