David contre Goliath sur l’aéroport de Nantes… Entre la petite structure qu’est l’aéro-club de Loire-Atlantique et la société Aéroports du Grand Ouest (AGO), une filiale du groupe Vinci, les hostilités ont réellement commencé quand le géant a envoyé une facture de 175 000 euros concernant une occupation à titre onéreux des locaux du club, en juin 2019. Il faut dire que cette somme était, selon AGO, due depuis plusieurs mois sans que le club n’ait apporté une réponse aux diverses injonctions envoyées… On peut facilement comprendre que l’ambiance se soit soudainement électrisée, cette somme rondelette représente plusieurs années de fonctionnement et le caractère associatif de l’ACLA n’a pas pesé bien lourd face aux exigences comptables et commerciales du grand groupe. À l’époque, AGO utilisait la menace toute simple de faire usage du droit d’annuler le programme de vols enregistré à Nantes et ce jusqu’au paiement de tous les impayés. Voire de saisir les avions. Bonne idée ? Pas sûr, sachant que les revenus du club sont en partie tirés des vols…
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