A l’heure du confinement, Charles Clair, le dirigeant d’Astonfly, a décidé, lui, d’arrêter les enseignements de son école basée à Toussus-le-Noble, sans opter pour le télé-enseignement. Les élèves sont donc « lâchés » et confinés chez eux. Le dirigeant considère que cette façon de travailler n’est pas réglementaire et qu’il n’existe pas de dérogation pour l’appliquer. « La formation attendra deux mois pour reprendre, c’est finalement peu dans un cursus. Par ailleurs, je considère que ce type d’apprentissage altère la qualité pédagogique du cours. Dans le cursus intégré où le rythme est soutenu, il y a un véritable besoin d’une présence et d’une relation réelles avec les responsables des équipes pédagogiques et des instructeurs. Enfin, l’EASA n’a pas demandé ce genre de dispositif », explique le dirigeant. L’ATPL intégré requiert 750 heures de cours en présentiel et l’ATO se doit de vérifier l’assiduité des élèves. Il faudrait de surcroît que ceux confinés chez eux aient le même accès aux moyens numériques, ce que la direction ne peut pas toujours s’assurer.
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