Coïncidence, au moment où je me trouvais chez Franck Luthi, l’importateur français Tecnam installé sur l’aérodrome de Bellegarde, celui près de Genève, Emmanuel Davidson m’avait informé depuis le salon d’Oshkosh – dont il pouvait, contrairement à nous autres Européens, interdits d’USA par le gouvernement américain du fait de notre relâchement en temps de pandémie, visiter librement les stands grâce à sa double nationalité – la puissance du feu et les nouvelles ambitions du constructeur italien en matière d’aviation certifiée et de transport régional. Ce qui revenait à m’éviter de ne me tromper d’angle d’attaque, Tecnam s’intéressant désormais au moins autant aux avions certifiés qu’aux ULM, si ce n’est plus. De cela, je ne pouvais douter après avoir volé l’année dernière à Tours sur l’un des quatre Tecnam appartenant à la Airline Pilot Academy (ATA). L’histoire de Tecnam France est heureuse, quoique compliquée, semée d’embûches, de rebondissements, de faits du prince : bien française pour résumer. À l’époque des faits, c’est-à-dire en 1995, Franck Luthi travaillait dans l’impression industrielle à Bellegarde-sur-Valserine, commune de l’Ain connue pour avoir été la première ville française éclairée à l’électricité, comme chacun sait…
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