L’offre des aéronefs amphibies est restreinte. Pour ne pas dire quasi inexistante dans les catégories certifiées. Ainsi, Lake Aircraft ne produit plus rien et Seawind Aircraft semble avoir totalement disparu. Exit également – et depuis des lustres ! – les Republic Seabee, Thurston Teal et autres SIAI-Marchetti FN.333 Riviera. Restent quelques « homebuilt » et, surtout, des ultralégers métamorphosés, pour beaucoup, en LSA. Parmi ceux-ci, on relèvera le Super Petrel, l’AeroVolga Borey, le Seamax M-22 que j’ai brièvement essayé voici une quinzaine d’années et, bien entendu, l’Icon A5. Du nombre précité, ce modèle demeure sans conteste le plus abouti. Et, en toute logique, le plus coûteux. De facto, la compagnie ne vend pas juste des avions. Celle-ci propose un véritable package incluant la formation sur type et la qualification d’instructeurs, l’agrégation d’ateliers de maintenance, plusieurs rassemblements de pilotes, des voyages thématiques, etc. C’est d’ailleurs ce que nous explique d’emblée Sean Stamps – chef-instructeur à l’Icon Aircraft Flight Center, ici à l’aéroport Peter O Knight (KTPF) sur Davis Islands – lors de cette première matinée de stage théorique à laquelle je suis convié. À mes côtés, Albert W. Gusenbauer suit aussi le cours. Pilote privé canadien et propriétaire d’avions, celui-ci a déjà commandé un A5. Dans l’attente de le recevoir, il s’est inscrit à ce séminaire s’étalant sur 5 jours. Au calendrier : théorie le matin, puis vols dans l’après-midi. Le programme – s’apparentant à celui dispensé par Cirrus Aircraft – est chargé, mais l’homme déborde d’enthousiasme et la team d’Icon a du charisme.
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