DÉFENSE
La Gendarmerie de l’Air et de l’Espace est une branche de notre Gendarmerie nationale, qui est placée pour emploi auprès de notre armée de l’Air et de l’Espace. À ne pas confondre avec la Gendarmerie des transports aériens.
La Gendarmerie de l’Air et de l’Espace est certainement l’un des corps militaires les moins connus du grand public. Elle a cependant un rôle majeur auprès de l’Armée de l’Air et de l’Espace (AAE) au travers de son panel de missions entre surveillance de sites et investigations lors d’incidents impliquant des aéronefs militaires. Avant toute chose, il ne faut pas la confondre avec la Gendarmerie des Transports aériens (GTA) qui gère des missions de police sur des plateformes civiles et à propos d’aéronefs civils. C’est elle qui vous intercepte en cas de franchissement de zones interdites ou réglementées ; elle ne gère pas le militaire. Un autre corps porte le nom de Gendarmerie : ce sont les Forces aériennes de la gendarmerie (FAG) qui constituent le bras armé aérien de la Gendarmerie nationale ; elles interviennent notamment pour des opérations de police judiciaire ou de secours.
La Gendarmerie de l’Air et de l’Espace est directement rattachée à l’Armée de l’Air et de l’Espace (AAE). Elle est « placée pour emploi auprès du chef d’état-major de l’AAE ». Elle a été créée il y a 81 ans, et a donc pratiquement « accompagné » l’Armée de l’Air depuis le début de son existence. Elle est à ce titre dépositaire d’une solide culture de la « mission ». Ses personnels ont une double culture conditionnant le succès de leurs missions : celle d’aviateur et celle de gendarme. La mission de premier plan de la Gendarmerie de l’Air et de l’Espace est avant tout la défense et la sécurisation des sites de l’Armée de l’Air et de l’Espace, soit plus de quarante-cinq bases qu’il faut surveiller comme « le lait sur le feu » au travers de patrouilles sur ces sites mais aussi à leurs abords. […]