Le 27 mai 2025, la rédaction d’Aviation et Pilote a publié sur son site Internet une news intitulée « Grave incendie à l’ESMA Airways Aviation ». Elle a fait l’objet d’une demande de rectification de la part d’Airways Aviation :
« Nous vous écrivons au nom de Airways Aviation, en référence à l’article récemment publié sur votre site en ligne concernant l’attentat criminel par incendie volontaire perpétré sur le tarmac de notre école de pilotage à Montpellier dans la nuit du 19 au 20 mai 2025.
Bien que nous reconnaissions la couverture que vous avez donnée à cet événement aussi grave que regrettable, nous tenons à exprimer notre ferme objection au contenu de la dernière partie de l’article, qui comporte des affirmations inexactes, trompeuses et diffamatoires. Celles-ci concernent notamment la structure de propriété et de location de notre flotte d’aéronefs et, plus gravement encore, suggèrent à tort l’éventualité d’une fraude à l’assurance.
Votre article induit en effet des soupçons infondés en affirmant:
« … voire escroquerie à l’assurance … Les avions seront très certainement remboursés, ce qui placerait alors les dirigeants en situation d’investir pour honorer les contrats de location en faveur de l’école. En effet, les avions de l’Esma n’appartenaient plus directement à l’école; ils avaient été rachetés par une autre entreprise du groupe qui les louait à l’école … ».
Cette insinuation est totalement fausse, sans fondement et diffamatoire.
Elle présente de manière erronée la structure juridique et opérationnelle de notre entreprise, tout en véhiculant un récit public particulièrement dommageable, alors même que nous faisons face aux conséquences d’un acte criminel grave. De plus, de telles déclarations, dénuées de toute preuve et basées uniquement sur des spéculations. »
Il n’existe aucune preuve ni aucun fondement pour suggérer une quelconque fraude à l’assurance ou des pratiques irrégulières de location de la part d’Airways Aviation. Jean-Michel Bossuet, journaliste pour Aviation et Pilote, présente ses excuses pour le préjudice causé à la réputation et à l’image professionnelle d’Airways Aviation.