Oshkosh 2025 sera une année à retenir pour Elixir Aircraft qui a obtenu sa certification FAA de l’Elixir (Federal Aviation Administration). Enfin !
Le constructeur français expose actuellement à l’EAA AirVenture, l’un des plus grands salons d’aviation générale au monde, qui clôturera le 27 juillet. Il y est présent depuis quelques éditions et son avion a remporté un franc succès sur le marché américain. Elixir Aircraft y a enregistré plus de 300 précommandes et lettres d’intention d’achat. Cette certification est donc une étape clé qui va lui permettre de lancer effectivement la commercialisation de l’Elixir aux Etats-Unis (à lire également notre sujet du numéro d’août à propos du salon du Bourget et les entreprises françaises d’aviation générale qui exportent leur savoir-faire aux USA).
Pour mémoire, l’Elixir est déjà certifié par l’EASA (European Aviavion Safety Agency) depuis 2020 et une quarantaine de machines ont depuis été mises en service, notamment par des écoles de pilotage. Une soixantaine d’exemplaires sont commandées actuellement et destinées au marché européen. On peut rappeler la récente commande de l’École nationale de l’aviation civils (ENAC).

Pour obtenir la certification Part-23 américaine, Elixir Aircraft a collaboré pleinement avec le personnel de la FAA qui s’est déplacé jusqu’à la Rochelle visiter l’usine et voir le déroulement des essais en vol de l’avion. Le travail effectué en amont avec l’EASA a également été utile à l’entreprise.
Les livraisons américaines sont très attendues. Parmi les premiers qui réceptionneront leurs appareils, il y a Cirrus Aviation – une école de la Floride montée par un Français expatrié qui un exposant fidèle du Salon des formations et métiers aéronautiques – qui avait signé une précommande pour douze exemplaires. Sierra Charlie Aviation, basée cette fois en Arizona, en attend cent de son côté…
Cette certification, indispensable, n’est donc qu’une étape, les prochaines concernent son implantation à Sarasota, en Floride : recrutements, ventes, support client, pièces détachées, formation… et, bien entendu, l’augmentation indispensable de sa cadence de production pour pouvoir honorer ses commandes.
