SALON
Le Mondial ULM 2025 a connu son petit succès pour mettre en valeur cette aviation légère, le premier pas vers la troisième dimension. Peu de nouveautés cette année, le rythme s’est ralenti, mais l’ambiance est toujours aussi conviviale.
BERINGER Aero est une nouvelle fois au Mondial ULM 2025 de Blois. L’équipementier de Gap nous a un peu habitués aux annonces lors de l’événement. Cette année, le spécialiste français des systèmes de freinage et de trains d’atterrissage y a dévoilé une grande nouveauté développée en partenariat avec Michelin : le nouveau pneu 11×4.00-5, conçu spécialement pour répondre aux besoins de l’aviation légère moderne. Ce pneu de nouvelle génération associe la haute technologie Michelin à l’expertise de BERINGER Aero en matière de performances et de sécurité. Il est léger – moins de deux kilos –, tubeless et parfaitement équilibré. Il garantit des atterrissages plus sûrs, une meilleure durabilité et une maintenance simplifiée. La lame de train connaît toujours une forme succès, elle est maintenant disponible sur les Savannah.
L’Eurofox, produit en Slovénie, n’est jamais sorti du catalogue d’Aerotrophy, il y est arrivé en 2004. On a eu le sentiment qu’il avait disparu. Deux raisons à cela : le marché américain, qui a absorbé une grande partie de la production, et la commercialisation du B23 qui a demandé pas mal d’énergie à l’entreprise d’Emmanuel Laurent. En 20 ans, l’entreprise a vendu près de 800 machines. La tendance bushwheel remet l’Eurofox, en train classique, à la mode. Il peut être livré avec des roues brousse, sans toutefois être hors dimension pour ne pas perdre trop de vitesse en croisière. Celui exposé au salon appartenait à un ancien pilote de ligne, Alain, qui voulait une machine avec des ailes repliables, pouvant être monté sur une remorque. Il a pu en essayer un en Angleterre avant de passer commande. L’aile est très facile à relier, en moins de dix minutes, dans le même esprit que les Avid Flyer de l’époque. Alain a d’ailleurs été chargé d’organiser un nouveau flying d’Eurofox en France, regroupant une quarantaine de propriétaires. Cette version était équipée d’un moteur 100 ch avec une avionique analogique, un souhait d’Alain. Ce n’est pas un appareil très rapide, il croise à 155 km/h à 4 500 tr/min. Il dispose d’un parachute et coûte environ 140 000 euros. L’inflation de l’aviation générale est passée par là.
Pas de changement concernant le XL8, les modifications sont cosmétiques, l’appareil est abouti, il est produit de manière industrielle, donc il ne change pas beaucoup. Il bruisse dans les couloirs du salon qu’Aerotrophy serait en passe de distribuer une nouvelle machine à aile basse… […]