Il n’aura pas fallu beaucoup de temps pour que l’actualité mette en avant les performances de la SNCF en matière de rejet d’émission de CO2 surtout quand les trains ne circulent plus… Dans la nuit de dimanche 30 août à lundi 31 août, plusieurs trains ont été bloqués à la suite d’un problème d’alimentation dans le secteur de Dax. Résultat des courses : deux trains à destination de Paris sont arrivés avec plusieurs heures de retard. En encore, leurs passagers ont eu assez de chance d’atteindre la capitale. D’autres ont mesuré toute la portée de la phrase « retour à la case départ » puisqu’ils ont dû rebrousser chemin, c’est le cas des trains 8546/8544 et 8552 au départ de Hendaye dont les passagers ont été déposés à la gare de… Biarritz. Enfin, les passagers du TGV 8538 ont eu la vie « duraille » puisqu’ils ont testé le train de nuit, version « naufragés du fer ». La plupart des passagers se plaignent d’ailleurs de n’avoir pas reçu le meilleur accueil de la part de la SNCF. Tout est naturellement dommageable pour tout le monde. Mais, on voit la limite, que tous espèrent occasionnelle, du « Tout SNCF ». La probabilité d’une panne n’est pas nulle et surtout elle a des conséquences très importantes pour les passagers et l’image de la SNCF. Ce n’est rien de dire qu’en avion tout le monde aurait mis moins de temps. Si la ligne aérienne Bordeaux Orly existait encore, il aurait pu être pertinent face à un tel désastre de jouer la complémentarité des modes de transport en affrétant des cars et d’organiser avec une remontée vers Bordeaux via l’A63 et que tout le monde reprenne l’avion pour Paris. Oui, mais ça, c’était avant…
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