Le Salon des Formations et Métiers Aéronautiques ( SFMA ), version le Bourget a reçu 9183 visiteurs sur trois jours. Des exposants affirment avoir été débordés au point de voir plus grand pour l’édition 2021, des conférences bondées ou tout au moins nettement plus fréquentées… Bref, ce salon a pleinement tenu ses promesses. En dépit du « flygskam » (la honte de prendre l’avion), l’aérien est toujours porté par des vents dominants. Les hommes ont pris l’habitude de voyager, plus personne n’y renoncera.
Alors, le secteur de l’aéronautique, qui dépasse celui du transport aérien, continue d’être puissamment porteur d’emplois et d’avenir. Les écoles de pilotage ont fait le plein. La conjoncture pilote, on le rappelle souvent, est très bonne. Les majors recrutent, les petites compagnies également, car elles sont parfois dépossédées de leurs PNT. Outre-Atlantique, la conjoncture est également très bonne. Voilà pourquoi, plus que jamais, les organismes de formation étrangers viennent au salon recruter leurs futurs pilotes. Cette édition a vu également l’arrivée de nouveaux exposants, ce qui montre bien la place de cet événement dans les parcours pour se choisir une carrière.
Dans la construction et la maintenance, il existe aussi des métiers en tension et donc des besoins. Le GIFAS avait annoncé avant le salon avoir recruté 15 000 salariés en 2019, il en sera de même pour 2020. Il faut former les techniciens et les ingénieurs de demain, celles et ceux qui vont travailler sur des solutions disruptives, plus compatibles avec les enjeux environnementaux planétaires. Les militaires trouvent également lors de ce salon, un public déjà informé et passionné.
L’Armée de l’air a du reste choisi, en marge de l’événement, de présenter sa nouvelle campagne de recrutement, ce qui nous a valu le plaisir de faire visiter le salon à son chef d’état-major, le général Philippe Lavigne, ainsi que les nouvelles collections et espaces du musée de l’Air et de l’Espace.
Ce salon, important pour les jeunes et leur choix de carrière, n’aurait pas connu un tel succès sans l’implication efficace et entière des membres concernés du musée, à commencer par Anne-Catherine Robert Hauglustaine, sa directrice, totalement convaincue du bien-fondé de ce rendez-vous.